dimanche 27 novembre 2011

Game et Pull over.


J'adore les pulls. Rien à faire, c'est juste énorme de se fourrer dedans quand il fait bien froid. En plus, pas besoin de se casser la tête : un pull, un jean, et une veste, puis c'est tout. Un gain de temps considérable, c'est moi qui vous le dis.



Les vêtements d'hiver et moi, on s'est toujours livré un combat sans merci.
Chaque année, je subissais des "périodes". Par exemple, il y a quelques années en arrière, impossible de me faire porter un tricot à manches longues. Allez savoir pourquoi, je pouvais pas les supporter.
Dans la même catégorie, radicalement, l'année d'après, j'ai changé du tout au tout : je ne portais que des sous pulls, manches longues, et cols roulés en prime.




Et puis j'ai découvert les pulls.
Et maintenant, après presque trois ans de passion folle, je les aime comme au premier jour. Et je commence à avoir une belle petite collection!


Cette tête O_O






Où dénicher LE pull?
Bonne question. Mes lieux de traque préférés? Promod, Nafnaf.
Promod, parce qu'ils ont toujours des pulls super mignons avec des papillons, des inscriptions, des noeuds noeuds ou des clés à molette (?!), le tout dans les couleurs du moment.

Nafnaf, parce que leurs pulls sont toujours simples, classiques, très chic, dans des couleurs sobres. Et parce qu'ils n'arrêtent plus les promotions...oui j'avoue c'est surtout pour ça ;-)



Des pièges à éviter ou les trucs à savoir quand on achète LE pull?
Oui, il y en a. 
Les manches chauves-souris : sachez que les pulls extra-larges dont les manches partent du bas du tricot sont très chiants à porter avec une veste d'hiver serrée, cintrée. 
Ben oui : vos manches de pulls ne rentreront pas dans celle de la veste. Ce sera très embêtant. 
Et parfois, quand par miracle on arrive à les faire rentrer (après s'être battue une bonne dizaine de minutes avec le manteau), à vous l'effet "gros bras". Précisez à vos proches que non, vous n'êtes pas bodybuildée, mais qu'il s'agit bien des manches de votre pull qui s'agglutinent à cet endroit...!


Quand il s'agit de pulls un peu loose (voir très loose comme on aime se lover dedans), ne les faite jamais sécher sur un cintre après lavage. Mouillé, le pull est encore plus lourd, et effet de la pesanteur oblige, votre pull aura vite tendance à se déformer, se détendre, s'allonger. Sauf si vous souhaitez faire de votre pull une robe longue...faite-le sécher à plat :o


Et vous, comment préférez-vous les pulls? 
Où les achetez-vous?


Pull : Nafnaf. Jean noir : Pimkie. Bague : Claire's. Ceinture cloutée non identifiée (Pimkie sûrement). Chaussures de baroudeur : Nafnaf. Moumoute rajoutée sur les chaussures en guise de guêtre : récupération, anciennement il s'agissait du bout amovible des manches d'un imperméable.




mardi 22 novembre 2011

Nana de Ai Yazawa




Aujourd'hui, j'avais envie de vous parler de la série de manga Nana, de Ai Yazawa.

L'histoire
Nana, c'est plus qu'un manga.
C'est l'histoire de deux...nanas, prénommées toutes deux...Nana. (originalité bonjour)

Les deux jeunes femmes se rencontrent dans le train conduisant à Tokyo. L'une va rejoindre son petit ami, l'autre veut devenir chanteuse professionnelle. Du moins c'est ce que cette dernière dit, car au fond, elle aussi part à la recherche de Ren, son copain, parti faire carrière à Tokyo deux ans plus tôt.

Leurs noms, leurs destinations et leurs âges en points communs, elles ont vite fait de faire connaissance tandis que le train est bloqué à cause de la neige.
Mais au final, elles se séparent à l'arrivée, sans même échanger leurs coordonnées... et se retrouvent à nouveau par hasard, alors qu'elles sont toutes deux à la recherche d'un appartement.
Trouvant avantageux de partager les frais de loyer, elles finissent par en louer un ensemble, l'appartement 707 (Nana veut dire 7 en japonais).

Aussi différentes d'apparence que de caractère, Nana Osaki et Nana Komatsu vont lier une profonde amitié. Les deux jeunes femmes se complètent, et se soutiennent dans les différentes épreuves qu'elles vont vivre.
Nana Komatsu (gauche), Nana Osaki (droite)


Mon avis
Nana...tant de choses à dire dessus!

A commencer déjà par la relation fusionnelle que les deux Nana entretiennent, qui est un des grands moteurs du manga.
Dans Nana, Ai Yazawa évoque beaucoup de sujets. Elle parle d'une façon très importante de la dépendance affective et de la peur de la solitude.
Nana Osaki et Nana Komatsu, bien que très différentes, sont au fond toutes deux des jeunes filles très sensibles : sous ses airs de rockeuse indépendante et solitaire, Nana Osaki se montre très possessive amoureusement, et Hachi (surnom de Nana Komatsu), a sans cesse besoin d'être aimée, choyée, entourée.

Ce thème de l'addiction à l'autre et des souffrances qui en résultent est très présent dans Nana. Ainsi, Ai Yazawa nous apprend beaucoup sur les mécanismes complexes de l'attachement affectif, de ses paradoxes, au travers des histoires de coeur entre les personnages.
Nana Osaki, Ren et Shin. Vous inquiétez pas, ils blaguent.

Tous les personnages de Nana sont travaillés, sans pour autant tomber dans le cliché. Beaucoup ont un lourd passé ou des souffrances inavouées.
Ai Yazawa nous parle aussi de l'enfance et des répercussions qu'elle peut avoir sur la vie d'adulte, ou de jeune adulte.

Nana Osaki et Nana Komatsu représente deux facettes du Japon actuel, pour la première, il s'agit du punk rock, et pour la seconde, du pop kitsch. Ces deux univers correspondent aux générations lookées, branchées du Japon contemporain.
A travers ces deux points de vue, Ai Yazawa construit son histoire, mélangeant les deux cultures, leurs différences et leurs ressemblancesMode, musique...tout y passe.
En parlant de musique, Ai Yazawa va également traiter des dérives de la presse et des médias, face au succès rencontré par les deux groupes de rock concurrents dans ce manga, Blast et Trapnest.
Blast

Nana est un manga qui n'a pas fini de plaire, aussi bien aux filles qu'aux garçons (même si moins nombreux...pff ils savent pas ce qu'ils ratent).
Nana, ça vous fait voyager, ça vous apprend beaucoup de choses, ça vous fait rire (oui, je vous jure, parfois je suis pliée en six...non je n'ai pas de problème d'articulations). Mais ça vous fait aussi pleurer (beaucoup).
Les personnages sont vraiment attachants, adorables. On a envie de les connaître, et de faire partie de leur groupe d'amis (enfin..avec tous les problèmes qu'ils ont, p'tet pas...), on se reconnait parfois en eux et on comprend leurs incertitudes, leurs doutes, leurs peurs, leurs traumatismes.
Blast : Shin, Nobu, Yasu et Nana Osaki.

Nana comprend 21 volumes et peut être un 22ème en cours, si Ai Yazawa se rétablit. Elle est tombée très malade et a dû être hospitalisée, on en sait pas plus. (enfin pour ma part, mais si vous avez des nouvelles je prends)

Pour finir, Ai Yazawa, guéris vite et reviens nous en parfaite santé, pour un nouveau volume du célèbre manga! \o/


Le film
Si Nana a aussi eu droit a son adaptation en dessin animé, elle a aussi eu son adaptation filmique. (ça se dit ça?) 
Et comme je suis gentille, vous pouvez le voir ici en streaming, tout en bas du lien.


Et ça, c'est un magnifique cosplay de Nana : AMAZING! *O*

 On aime :
La veste Vivienne Westwood


Vous avez déjà lu le manga Nana ou vu le film? Qu'en avez-vous pensé?
Cette veste Vivienne Westwood n'est-elle pas trop ?


mardi 15 novembre 2011

L'Auberge Espagnole


Pendant ces dernières vacances (déjà passées depuis deux semaines, oui oui, je sais ^^), je suis allée visiter Barcelone durant quatre jours.  
Ou trois je ne sais plus, je ne sais pas compter, mais chut.

Comme je n'ai pas de nouvelles photos de mes fringues à vous montrer suite à un problème technique, je vous laisse découvrir celles-ci.


A admirer ici, ma superbe pose du genre "on m'a posé là et j'y suis restée".


Cette photo a été prise au marché de la Boqueria. C'était juste énorme de voir tous ces fruits et légumes.
Et surtout, ils vendaient des jus qu'on peut voir au dernier plan, à 1 ou 2€ l'unité, qui étaient juste... Waaaa *bave*


C'est sur cette image que je vous laisse!
J'vous assure, c'était délicieux. Par contre le mélange...

Barcelone vaut le coup d'oeil!
Bisous, bisous.




samedi 12 novembre 2011

Retour après absence prolongée et La Quête d'Ewilan, Tome 1

Je vous laisse remarquer avec quel brio mon titre associe deux sujets sans aucun lien entre eux.

Ironie à part, me revoici après une loooooooongue période sans article (oui bon bah quoi, l'hibernation commence, que voulez-vous...), pour une nouvelle critique, Le tome 1 de la Quête d'Ewilan, D'un Monde à l'autre, du génialissime Pierre Bottero.

Entre parenthèse, j'ai des TONNES de fringues et de looks à vous montrer les copains!
Je suis un peu occupée en ce moment parce que pas mal d'idées handmade à réaliser (j'ai dégoté un site über top : www.instructables.com, où les gens postent ce qu'ils fabriquent avec une explication pour le faire soi-même), et puis aussi je me suis mise à jouer à Team Fortress, donc ça me pompe mon temps.
Je me suis également mise à tricoter, avec la ferme intention de me faire une écharpe (si je la finis pour l'été prochain c'est un miracle...).

Je vous laisse sans plus attendre avec une petite présentation de ce bouquin que j'adore, et je vous fait pleins de bisous d'amour.


D'un Monde à l'autre, Pierre Bottero
1er tome de La Quête d'Ewilan

L'histoire
Quand Camille vit le poids lourd qui fonçait droit sur elle, elle se figea au milieu de la chaussée. Son irrépressible curiosité l'empêcha de fermer les yeux et elle n'eut pas le temps de crier...

Non, elle se retrouva couchée à plat ventre dans une forêt inconnue plantée d'arbres immenses. Te voici donc, Ewilan. Nous t'avons longtemps cherchée, mes frères et moi, afin d'achever ce qui avait été commencé, mais tu étais introuvable...

Mon avis
Comme vous l'aurez compris, pour ceux qui se sont donné la peine de lire le début de cet article, j'adore, j'adhère.
L'autre monde, Gwendalavir, bien que « complexe » (il ne faut pas non plus bac S+3 pour piger...), est tellement bien travaillé au niveau de sa société, de sa faune et de sa flore, qu'il est facilement assimilable, et qu'on a aucune peine à croire qu'il existe.

Pierre Bottero est tellement génial dans son écriture, tellement envoutant, qu'à peine les yeux posés sur la première ligne, on s'aperçoit qu'on en est à la fin du bouquin, et qu'on l'a dévoré d'une traite sans s'en rendre compte!
J'ai tellement l'habitude de lire de l'heroic fantasy français médiocre, décevant, et de l'heroic fantasy anglais ou américain plus passionnant, que Pierre Bottero fait remonter dans mon estime les auteurs français de bouquins du genre.
Les personnages sont juste excellents (il n'y a pas d'autre mots). Dans ce premier tome, ce sont surtout Edwin, et Bjorg qui m'ont marqué. Pierre Bottero sait nous faire plonger dans son histoire et insérer des touches d'humour qui ne font que nous attacher encore plus à eux.

Pour avoir lu tous les bouquins de Bottero sur ce monde de Gwendalavir, à savoir les 3 tomes de La Quête d'Ewilan, les 3 tomes du Monde d'Ewilan, et les 3 tomes des Marchombres, je ne peux vous conseiller qu'une chose : n'attendez plus pour commencer, que vous soyez petits ou grands, mais attention...une fois débuté, vous aurez envie de savoir la suite.

Rageot poche - 283 pages - 7,50€
paru en mars 2006

L'auteur :

Cela fait presque deux ans jour pour jour que Pierre Bottero nous a quitté, le 08 novembre 2009. Marié et père de famille, il est mort à l'âge de 45 ans, dans un accident de moto, perdant le contrôle de son véhicule dans un virage entre Lambesc et Rognes dans les Bouches-du-Rhône. C'est très proche de là où j'habite et à y penser, ça me fait drôle, j'aurais bien aimé le rencontrer...

« Enfant, disait-il, je rêvais d'étourdissantes aventures fourmillantes de dangers mais je n'arrivais pas à trouver la porte d'entrée vers un monde parallèle ! 
J'ai fini par me convaincre qu'elle n'existait pas.
J'ai grandi, vieilli, et je me suis contenté d'un monde classique... jusqu'au jour où j'ai commencé à écrire des romans.
Un parfum d'aventure s'est alors glissé dans ma vie. 
De drôles de couleurs, d'étonnantes créatures, des villes étranges… J'avais trouvé la porte. » 



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